Alexa Brunet

Née en 1977, Alexa Brunet est une photographe française diplômée de l’Art College de Belfast en 1998 et de l’ENSP d’Arles en 2001.

Publié le – Mis à jour le

Elle travaille principalement pour la presse, les collectivités et des organismes indépendants. Elle mène par ailleurs des projets personnels en France et à l’étranger en collaboration avec des rédacteurs et des artistes.

Influencée par le cinéma, la peinture et la littérature, Alexa Brunet réalise depuis quelques années des photographies symboliques, qui mêlent l’absurde, l’humour et le poétique. À travers des images scénarisées, elle donne à voir son interprétation de sujets de société tels que les pièges de la technologie, l’habitat, les croyances ou les dérives de l’agriculture industrielle.

Alexa Brunet est régulièrement invitée en résidence et expose dans des musées et des festivals : Promenades Photographiques (Blois), MAP (Toulouse), Les femmes s’exposent (Houlgate), les Photaumnales (Beauvais), Biennale d’Architecture de Venise, Images Singulières (Sète), les Transphotographiques (Lille), Rencontres Internationales de la Photographie (Arles).
Elle a reçu de nombreux prix et soutiens pour son travail. Elle a publié les ouvrages POST, ex-Yougoslavie, Dystopia, Abrégé des secrets et Odyssée 2.0 aux éditions le bec en l’air, Habitants Atypiques aux éditions Images en Manœuvres et En Somme aux éditions Diaphane. Elle vit et travaille en Ardèche.

Synopsis

Réemploi – Insertion sociale

Réalisation d’une série de « photographies chorales » impliquant les personnes-ressources et des matières recyclées ou des objets réemployés.
Aller à la rencontre de ceux qui s’engagent, qu’ils soient simples citoyens, soucieux de recycler leurs déchets ou acteurs de l’économie sociale et
solidaire, aussi bien bénévoles qu’utilisateurs, responsables qu’employés.
Révéler à travers l’image les particularités et compétences créatives et techniques de chacun.

  • Dans chaque espace retenu ou même chez un particulier.
  • Implication des participants volontaires dans une scénographie vivante et décalée, donnant à voir la diversité des activités liées au recyclage et au réemploi. Ces photographies pourront être perçues comme le théâtre de nombreuses histoires collectives, elles rendront compte des dynamiques à l’échelle locale et des solutions apportées par ces initiatives face aux enjeux de notre époque.

L’exposition

Fa si la mi, ré-emploi

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » – Lavoisier

Le recyclage et la transformation d’objets s’inscrivent dans l’esprit qui m’est cher du « permis de faire ». Celui de la réappropriation du rebut et d’une certaine liberté d’expérimentation pour recréer de l’utile, du lien et de l’emploi. En Côtes-d’Armor, comme partout en France, une multitude d’initiatives incarne ce mouvement. Qu’elles soient institutionnelles ou privées, associatives ou commerciales, les structures qui les portent jouent un rôle discret, mais essentiel dans la dynamique du territoire. Ces initiatives, chaque jour plus nombreuses et diversifiées, questionnent par ailleurs nos habitudes de consommation et notre mode de vie. De manière non exhaustive et décalée, j’ai choisi de mettre en scène les acteurs de la revalorisation d’une douzaine de lieux emblématiques.

Ces « photographies chorales » impliquant des participants volontaires dans une scénographie vivante, savamment orchestrée, donnent à voir la diversité des activités du secteur à travers les personnes qui l’incarnent. J’ai pris le parti de mettre en avant ceux et bien souvent celles qui font et s’engagent, aussi bien bénévoles qu’utilisateurs/trices, responsables qu’employé.e.s. Les costumes et les décors fabriqués à partir de matières et d’objets réemployés révèlent les particularités et compétences créatives et techniques de chacun. Cette série a pour but de leur rendre hommage et de valoriser ces filières qui s’inscrivent durablement dans une logique économique, sociale et environnementale.
Théâtre de nombreuses histoires collectives, ces mises en scène donnent à voir la diversité des dynamiques à l’échelle locale et des solutions apportées face aux défis de notre temps.

Merci à Artex, la communauté d’Emmaüs, le Comptoir du recyclage et du réemploi, la friperie Pioch, Hello Waste, l’IME de Saint Brieuc, On n’est pas que des cageots, Recycl’éco, Seconde nature, SB fonderie, Vélo utile, Vert le jardinet Recycl’éco et toutes les personnes qui se sont prêté au jeu.

Description par Alexa Brunet de la photo intitulé “La princesse au petit pois”